arnold schoenberg (1874-1951)

• Johann Strauss : Kaiserwalzer op. 437

Transcription pour flûte, clarinette, piano & quatuor à cordes

alban berg (1885-1935)

• Kammerkonzert op. 8

pour piano, violon & treize instruments à vent

ludwig van beethoven (1770-1827)

• Symphonie n° 4 en si bémol majeur op. 60

Les trois plus illustres représentants de la Nouvelle Ecole de Vienne sont présents dans les thèmes du premier mouvement du Concerto de chambre d’Alban Berg, mais il faut se référer aux appellations allemandes des notes : A = la, B = si bémol, C = do, etc. Nous entendons Arnold (AD) Schönberg (SCHBEG), Anton (A) Webern (EBE) et Alban Berg (ABA). Hommage facétieux et astuce intellectuelle qui ne nuisent en rien, bien au contraire, à l’intensité des sentiments qu’exprime cette musique poignante. Et à ceux auxquels le dodécaphonisme ferait peur, nous conseillons la Valse de l’Empereur de Johann Strauss fils transcrite par Schönberg : toute la « Gemütlichkeit » viennoise partagée entre sept instrumentistes, dans un esprit très « Hausmusik », on reste entre amis ! Conclusion de soirée avec le classique viennois par excellence (avec Haydn et Mozart !) : Ludwig van Beethoven et sa 4^e Symphonie, l’une de ses œuvres les plus paisibles. L’esprit viennois a aussi su conquérir le ténébreux compositeur !